L’agriculture du 20ème siècle était basée sur la chimie (analyses de terres physico-chimiques) qui conduit à fertiliser (engrais, fumiers, …) et à protéger (herbicides, fongicides, insecticide) les végétaux cultivés sur des sols dégradés par le travail du sol (pertes d’humus), qui par actions mécanique et chimique (oxygénation) détruit la vie du sol. Elle a permis une forte intensification de la production au pris d’une forte consommation d’énergie et d’intrants, d’une pollution des eaux (nitrates, …) et de l’émission de gaz à effet de serre.
L’agriculture du 21ème siècle sera basée sur la biologie. L’agroécologie est une brique de science du vivant ajoutée à l’agriculture conventionnelle ou à l’agriculture biologique. Cette science vise à comprendre le fonctionnement biologique des sols et des êtres vivants qu’il abrite (vers de terre, bactéries, mycorhize, …) et son rôle sur la fertilisation et la protection des plantes cultivées. Elle permet une intensification agroécologique des productions végétales, en s’affranchissant d’une partie des intrants et de l’énergie. Ce mode d’agriculture durable séquestre du carbone.
- Que la forme azotée privilégiée par la nature est l’ammonium (NH4+), 3 fois plus efficient sur la consommation en eau pour la photosynthèse que le nitrate (NO3–). Elle permet à la plante de libérer dans la rhizosphère des ions hydronium (H+) permettant de solubiliser les cations nécessaires à sa nutrition (NH4+, Ca++, K+, Mg++,…) ?
- Que chaque travail du sol engendre une perte de l’ordre de 50 unités d’azote / ha ?
- Qu’une culture intermédiaire, comme le sorgho type sucrier, peut produire plus de 20 t de Matière Sèche (MS) en 3 à 4 mois et qu’une fois broyé il fournira 16 unités d’azote par t de MS décomposée, grâce aux bactéries fixatrices de l’azote atmosphérique (azotobacter, …) ? soit 360 unités d’N / ha !
Alors si vous souhaitez vous former à l’agroécologie, consultez par exemple le site www.verdeterreprod.fr