Ressources agronomiques sur les productions végétales au Sénégal

Tomate - Guide du producteur
La Tomate sous abris
Défense des cultures

La pression parasitaire concerne essentiellement les ravageurs, cerains vecteurs de virus, et les maladies bactériennes affectant le systême vasculaire de la plante. La lutte intégrée, avec entre autre l’introduction d’auxiliaires, est aujourd’hui une exigence majeure du marché nord-européen. Elle nécessite un très haut niveau de technicité et l’implication de l’ensemble du personnel de production.

Divers maladies et ravageurs peuvent affecter la tomate palissée sous abris, au point pour certains de compromettre définitivement la production. Les plus à craindre sont les ravageurs vecteurs de virus. Il n’existe pas de mode de lutte directe contre les virus. Aussi, les seuls moyens d’intervention consistent à limiter la propagation des ravageurs et lorsqu’elles existent, à utiliser des variétés résistantes. Cependant, 8 à 15 ans de recherche sont parfois nécessaires pour mettre au point de tels variétés. La résistance absolue n’est pas toujours possible. On parle alors de résistance intermédiaire ou de simple tolérance. Rendement et qualité de la production sont alors peu affectés par le virus en respectant certaines préconisations agronomiques : conditions climatiques, niveau de pression parasitaire, etc…

Certaines bactéries qui affectent le système racinaire et vasculaire peuvent également compromettre durablement la production, comme la bactérie clavibacter michiganensis (coryné) à l’origine du chancre bactérien. Il en est de même pour certains champignons et en particulier différentes races de fusarium. Certaines mesures permettent d’en limiter l’incidence, comme l’utilisation de plants greffés sur des portes greffes résistant au corky root, nématodes, verticilium et fusarium dit KNVF. De même des mesures drastiques d’hygiène du personnel et de désinfection des outils dès la pépinière puis en cours de culture, limite la propagation des virus et bactéries. Cependant la résistance nématode est inhibée par les températures élevées et il n’existe pas de résistance à certaines races de ralstonia solanacearum, responsable du flétrissement bactérien présent dans les sols argileux des climats tropicaux.

Flétrissement bactérien du à clavibacter michiganensis

- Maladies et ravageurs du sol

Les bactéries et champignons du sol connus pouvant infecter la tomate sous abris au Sénégal sont :
– clavibacter michiganensis, responsable du chancre bactérien
L’origine de l’inoculum est le plus souvent la semence. A partir d’une graine contaminée, la bactérie se transmet mécaniquement par les outils et les opérations manuelles lors du greffage en pépinière, de la taille des bourgeons et des feuilles en culture et de proche en proche sur le billon par la solution du sol.
– fusarium oxysporum radicis-lycopersici (FORL), responsable de la pourriture des racines et du collet
– pythium, responsable de pertes racinaire
– ralstonia solanacearum, responsable du flétrissement bactérien en sols argileux
– rhizoctonia solani, responsable de la pourriture du collet sur jeunes plants
– verticillum dahliae, responsable de la verticiliose, un flétrissement en « V » d’une partie du limbe des folioles

Les virus sont pour la plupart transmis par l’aleurode bémisia tabaci et les thrips. Certains sont transmis uniquement par contact, lors de l’ébourgeonnage ou de l’effeuillage :
– Tylc : Tomato Yellow Leaf Curl Virus, virus transmits par bémisia tabaci
– Tswv : Tomato Spotted Wilt Virus, virus transmits par thrips
– Tlcv : Tomato Leaf Curl Virus, viroïde de contact
D’autres virus sont fréquents sur tomate, mais non identifier formellement à ce jour au Sénégal :
– Tocv : Tomato Chlorosis Virus, virus transmis par bémisia tabaci et trialeurodes
– Ticv : Tomato Infectious Chlorosis Virus, virus transmis par trialeurodes
– VMpép : Le virus de la mosaïque du pépino, virus de contact

Moyens classiques et méthodes alternatives de traitement du sol

Pour les principes généraux de traitement du sol des cultures maraîchères, voir le chapitre Cultures maraîchères – Agronomie, Défense des cultures.

La plupart des produits phytosanitaires de traitement du sol, tel que le bromure de méthyle et le dichloropropène ainsi que les nématicides tels que le cadusafos et l’ethoprophos font l’objet d’une procédure de retrait d’homologation en Europe et seront interdit au plus tard en 2009. En culture sous abris, les solutions de remplacement consistent à employer des méthodes alternatives de traitement du sol par biodésinfection ou d’abandonner la culture en sol au profit du hors-sol. Pour cette dernière solution, diverses substrats peuvent être utilisés comme la fibre de coco, de la pouzzolane ou une superposition de graviers et sables calibrés. La partie de solution fertilisante drainée, soit à ±20 % correspondant à ± 40 % de la fertilisation peut-être en drainage perdue ou de préférence recyclé. 

Lutte contre les bactéries et les virus

La désinfections des structures permet de réduire la pression des virus et bactéries en particulier lors que le précédant cultural a été infesté. Une bonne désinfection nécessite au moins 2000 l de bouillie / ha, appliquée à la lance après avoir lavé abondamment les structures à l’eau clair. L’application avec un atomiseur pneumatique porté permet une pulvérisation régulière avec des doses plus faibles. Le thermonébulisateur de type Pulsfog est également utilisable à condition d’appliquer le brouillard très tôt le matin par temps calme.

En, cours de culture, afin d’éviter l’introduction des bactéries et virus sur la ferme, il est important de disposer de pédiluves, pour les véhicules à l’entrée de la ferme et pour les piétons à l’entrée des blocs de serres. De même, afin de limiter les propagations de serres en serres, il est préférable d’attribuer les rangs travaillés pour la récolte, l’effeuillage et le palissage et d’assurer la désinfection des mains des ouvriers à l’entrée de la ferme et au changement de serre. En présence d’un virus de contact, les échassiers et les ouvriers effectuant l’effeuillage se désinfectent les mains entre chaque plante, à l’aide d’un sac contenant une éponge imbibée d‘hypochlorite de calcium.

La bonne gestion de l’irrigation en évitant l’asphyxie racinaire, l’irrigation des jeunes plants avec de l’eau chaude, ou un stress hydrique permet de prévenir efficacement contre les maladies de faiblesse, comme rhizoctonia solani et les pythium. En présence d’une bactérie responsable de flétrissement bactérien, il convient d’arracher dès les 1ers symtômes les plantes atteintes et contiguës sur 1 à 2 m. Le billon est isolé par une bande de chantier pour le travailler en respectant des mesures d’hygiène stricte. Au moins 3 traitements sont réalisés à 7 jours d’intervalle par pulvérisation d’un mélange de mancozèbe et de cuivre préparés 24 h à l’avance en alternant avec une solution à 2 % de peroxyde d’hydrogène. L’arrachage est également systématique pour les plants virosés.

Pour les principes généraux de lutte contre les bactéries et virus des cultures maraîchères, voir le chapitre Agronomie – Cultures maraîchères, Défense des cultures.

- Insectes des parties aériennes

L’importance des différents insectes pour la tomate de serre en climat sahélien est présenté ci-dessous. Certains transmettent des virus :

Tableau 1 : Importance des insectes sur tomate en climat sahélien

Acariens rouge et acariose bronzée

Les acariens apparaissent généralement par temps sec, suite à une période de vent soulevant la poussière. Les rangs le long des parois et des allées sont généralement les 1er touchées. Ils apparaissent souvent au même endroit, à chaque campagne. Toutes les mesures favorisant le maintien d’une hygrométrie suffisante, évitant le développement des mauvaises herbes et limitant la salissure des plantes par la poussière permettent de limiter la propagation des acariens. Ces ravageurs peuvent causer de graves dégâts s’ils ne sont pas maîtrisés dès leur apparition. La lutte contre les acariens débute dès l’arrachage du précédant culturale par un traitements acaricide. L’engrais vert et le vide sanitaire précédant la plantation sont maintenus exempte de mauvaises herbes de type dicotylédone. Un traitement acaricide précède la plantation. Le cyhéxatin en poudrage est souvent utilisé en inter-campagne et avant l’entré en production car il est efficace sur acariens tétranyques et aleurode. Il est associé au soufre efficace sur l’acariose bronzée. L’abamectine peut être utilisée une semaine avant l’entrée en production. En présence de mauvaises herbes, elles sont traitées au même titre que la culture. En période de récolte, il convient de repérer les foyers et d’intervenir en localisé dès la présence des premiers individus :
– sur acariose, par un effeuillage de 5 plantes de part et d’autre du foyer et un poudrage au soufre ;
– sur tétranyques, par 2 pulvérisations d’acaricides homologués avec un délai avant récolte (D.a.r.) de 3 jours, à 7 jours d’intervalle en mouillant abondamment la face inférieure des feuilles ;
Une bande de chantier + une étiquette mentionnant le D.a.r. permettent d’identifier les foyers traités.

L’identification trop tardive des foyers peut conduire à un double traitement généralisé mais ne remplacera jamais l’identification précoce des foyers, la méthode de loin la plus efficace. De plus, le respect du D.a.r. peut entrainer une perte de produit à conditionner. La lutte biologique est difficile à maîtriser sur ce ravageur car elle nécessite un taux d’humidité élevé pour le développement des auxiliaires Amblyseius et Phytoseiulus.

Acariose sur feuilles du à aculops lycopersici

Aleurodes

La qualité et l’entretien des filtres sont les principales mesures visant à limiter l’introduction des aleurodes dans les serres. Ces ravageurs sont redoutés sur tomate car ils transmettent de nombreux virus. Un mois avant plantation, l’étanchéité des filets est révisée minutieusement. Toutes les déchirures sont cousues, les files distant et les petites ouvertures fermées avec du silicone ou un mélange de peinture et de chaux. Six à dix plaques engluées jaunes / ha sont placées 8 à 10 jours avant plantation et maintenu tout le cycle, pour le suivi des populations d’aleurodes. De 2 semaines avant plantation jusqu’au stade F6, ou jusqu’à 8 jours avant l’introduction des auxiliaires, les traitements à base de cyhéxatin sont complétés par des traitements au méthomyl dès la présence de plus de 1 à 2 individus par plaques. Les variétés présentant une résistance intermédiaire au Tylc nécessitent les mêmes précautions, car cette résistance disparait en période de température élevée (Harmattan). De plus, ces variétés ont des tolérances variable au Toc, un autre virus souvent associé au précédant. Quelque que soit le type de variété, les plants présentant des symptômes de virus sont arrachés au moins jusqu’au stade F6.

En période de récolte, la méthode de lutte raisonnée consistaient à maintenir une très bonne étanchéité des filets et à pulvériser des insecticides dès le seuil de 5 à 10 individus / plaque. Aujourd’hui le marché européen impose à ces fournisseurs de pratiquer la lutte intégrée et donc l’emploie d’auxiliaires. Les punaises prédatrices tels que Macrolophus et Cyrtopeltis sont généralement associées à des introductions d’Eretmocerus mondus ou eremicus, ou d’Encarcia.

Aleurodes adultes

Chenilles défoliatrice

Les chenilles de 2 à 3 mm de long sont maîtrisées par un poudrage hebdomadaires de bacillus thuringiensis. Contre des chenilles plus âgées il convient d’utiliser un produit spécifique comme l’indoxacarbe, de préférence en localisé afin de limiter la perte de production du au respect du D.a.r.

Mouches mineuses

Bien que d’une importance secondaire, une population de mouches mineuses initialement limitée peut se développer dans le temps et causer des dégâts important sur le feuillage pouvant même assécher les feuilles. En présence de la mouche, il conviendra de réaliser au minimum un traitement une semaine avant l’entrée en production. L’abamectine utilisé contre les acariens est également efficace sur cet hyménoptère. En lutte intégrée, l’introduction de Dacnusa et/ou de Diglyphus est réalisée régulièrement pendant les périodes à risque. Bien que couramment utilisés, les insecticides utilisés en cours de production sont souvent rémanent et de moins en moins accepté par les clients. En cas de nécessité, les traitements localisés sont à privilégier.

Dégats de mouches mineuses sur feuilles

Puceron du coton

Ce ravageur est peu fréquent sur tomate sous serre au Sénégal. Un insecticide peut être appliqué en localisé sur les foyers.

Thrips

Ces ravageurs peuvent être vecteurs d’un virus redoutable, le Tswv, dès la plantation. En Afrique de l’Ouest, l’implantation d’une culture de tomate sous serre en zones infestées, notamment dans les bassins de production de tomate d’industrie, peut conduire à un échec. Les zones côtières exemptes de cultures légumières de plein champ sont moins exposées à la présence de thrips et à la transmission de ce virus. Les plantes ornementales hébergeant des thrips ainsi que certains arbustes sont à proscrire à proximité des serres. Des variétés résistantes au Tswv existent, notamment pour la tomate d’industrie. Le choix variétal est pour l’instant plus limité pour la tomate de serre.

Les filets limitent partiellement l’entrée des thrips dans les serres. Les méthodes prophylactiques tels que l’implantation d’un milieu favorable aux auxiliaires, composé de haies composites et de bandes enherbées et l’implantation d’engrais vert en inter-cultures réduisent les populations. La qualité du vide sanitaire est également déterminante. Les traitements au méthomyl réalisés contre l’aleurode et l’Abamectin utilisé contre les acariens sont efficaces contre les larves de thrips. Le Dichlorvos peut être appliqué la veille de la plantation, de préférence par thermonébulisation ou à défaut par atomiseur à dos. En cas de nécessité, le Mercaptodimétur peut-être utilisé jusqu’à 15 jours avant l’entrée en production. Des plaques de piégeage bleu de grande dimension peuvent être utilisées pour limiter les populations. Au moins jusqu’au stade F6 les plants virosés sont arrachés.

En cours de récolte, à moins d’être très fréquents et d’utiliser des matières actives rémanentes incompatibles avec les exigences actuelles du marché européen, l’application d’insecticides a une incidence limitée sur les populations de thrips. L’action essentiellement larvicide des insecticides est contrecarrée par une fécondité élevée des adultes épargnés. L’introduction d’auxiliaires tel que les Amblyseius et les Orius est parfois pratiqué sur tomate mais reste une solution d’un coît relativement élevé. En l’absence de variété résistante, en zone à risque, il convient de l’envisager sérieusement.

Tableau 6 : Acaricides et insecticides

Tableau 6 : Acaricides et insecticides

- Maladies des parties aériennes

Le climat sahélien, généralement très sec en saison fraîche, est peu propice au développement des maladies. Cependant, l’alernariose et la bactériose peuvent affecter le feuillage après un orage ou en cas de brumisation excessive. L’oïdium, ou maladie des tâches blanches, est à surveiller en cours de culture si de la rosée est présente le matin sur le feuillage.

Alternariose

Cette maladie causée par le champignon alternaria solani apparaît généralement à la suite d’une pluie. Son évolution nécessite de la rosée ou une succession de pluies. Elle peut se développer sur fruits lors du transport. Elle se caractérise alors par des pourritures noires.

Après les 1ers symptômes, si le climat est favorable à la maladie, effectuer un traitement avec l’un des produits homologués.

Bactériose

Cette maladie, causée par la bactérie xanthomonas campestris vesicatoria apparaît à la suite d’une pluie. Les températures favorables sont comprises entre 20 et 35 °C. Sur les feuilles, elle se manifeste sous forme de tâches de 1 à 3 mm de diamètre, entouré ou non suivant les cas d’un halo jaune. Son évolution nécessite de la rosée ou une succession de pluies. La propagation peut alors être rapide à partir des 1er foyers.

Des les 1er symptômes, interrompre les travaux d’effeuillage et de palissage ainsi que la brumisation. Effectuer un traitement avec de l’hydroxyde de cuivre et du mancozèbe.

Cladosporiose

Cette maladie est causée par le champignon fulvia fulva. Les facteurs favorables sont une température comprise entre 5 et 34 °C et une humidité relative supérieure à 85 %. Les variétés Cf 5 sont résistantes à 3 races de cladosporiose.

En présence d’au moins 10 plantes / ha atteintes, si les conditions sont favorables au développement de la maladie, réaliser un traitement avec de l’azoxystrobine ou du fénarimol associé à du mancozèbe.

Cladosporiose du à fluvia fluva

Mildiou

Mildiou sur fruit du à phytophthora infestans

Cette maladie est causée par le champignon phytophthora infestans. Sa progression peut être foudroyante si les foyers ne sont pas traités dans les 2 à 3 jours. La germination de ce champignon nêcessite la présence d’eau sur le feuillage. L’évolution de la maladie est favorisée par une humidité relative supérieure à 90 % et des tempêratures comprises entre 10 et 25 °C. Il convient d’être particuliérement vigilant lorsque la brumisation gouttent sur le feuillage ou suite à un orage.

Le jour de la détection des 1ers foyers, nettoyer les plantes atteintes et traiter curativement les foyers sur un rayon de 5 m avec du famoxacore ou du méfénoxam, afin d’éviter la propagation de la maladie. Si le nombre de foyer devient important, il convient de réaliser un traitement généralisé. La culture est alors protégée pour 10 jours.

Oïdium

Cette maladie est causée par ²le champignon leveillula taurica. Une humidité relative de 70 à 80 % est suffisante.

En présence d’au moins 10 plantes / ha atteintes, si les conditions sont favorables au développement de la maladie, traiter avec de l’azoxystrobine ou du fénarimol associé à du mancozèbe.

Oïdium sur feuille du à leveillula taurica

Pourriture grise

Pourriture grise du à botrytis cinerea

Cette maladie est causée par le champignon botrytis cinerea. Elle survient lorsque l’hygrométrie de l’air est saturée, soit 100 % humidité relative, au niveau du feuillage. Cette maladie se développe principalement sur les plaies d’effeuillage. Le risque est donc élevé lorsque humidité relative relevée au niveau des instruments de mesure de la serre est supérieur à 95 %. Les 1ers symptômes apparaissent 48 h après la germination. En l’absence d’intervention, une tige atteinte est une source de contamination pour les plantes voisines. Cette maladie peut se développer sur fruits lors du transport, notamment sur les rafles des grappes.

En période à risque, effeuiller suffisamment pour obtenir en permanence 2 à 3 bouquets dégagés afin d’assurer une bonne circulation d’air sous le couvert végétatif. L’effeuillage se fait manuellement, à ras sans laisser de chicots, de préférence en début de journée. L’action des fongicides est essentiellement préventive. En curatif, nettoyer au couteau la tige atteinte et badigeonner au pinceau avec un produit phytosanitaire homologué contre le botrytis.

Tableau 7 : Fongicides

- Moyens de lutte contre les adventices

Les dicotylédones sont des réservoirs à ravageurs mais également à virus pour certaines d’entres elles. Aussi, les serres et les abords sont maintenus propre12 mois sur 12 à l’aide d’un herbicide total à base de glyphosate en mélange avec un insecticide comme le méthomyl. L’efficacité du glyphosate est fortement renforcée en acidifiant l’eau et par l’ajout d’un mouillant. Les rangs de culture sont le plus souvent recouvert d’un paillage plastique blanc / noir qui limite l’enherbement. En l’absence de paillage plastique, un herbicide à base de métribuzine s’applique en prélevée des mauvaises herbes, avant plantation, sur terrain humide et finement préparé.

La liste des herbicides est consultable au chapitre : Cultures maraîchères – Agronomie, Défense des cultures.

Sommaire
Notes et Références
  1. INRA, Les maladies des plantes maraîchères, 3e éd.,Charles-Marie Messiaen, Dominique Blancard, Francis Rouxel, Robert Lafon, Paris(1991)
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